lutter contre les maux de tête

Quels sont les symptômes du mal de tête ?

Céphalée Musculaire

  • Douleur sourde, régulière, courte ou prolongée.
  • Les muscles du cou peuvent sembler noués.

Névralgie

  • Douleur diffuse précédant parfois la crise.
  • Douleur violente autour d’un œil, qui peut être rouge et larmoyant.
  • Crises de 30 minutes à 2 heures, plusieurs fois par jour, pendant quelques jours ou même quelques semaines.

Céphalée Sinusitale

  • Douleur à l’arrière du nez ou dans le front.

Migraine

  • Douleur violente, lancinante, d’un seul côté de la tête.
  • Nausées.
  • Troubles visuels.

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Causes des céphalées ou maux de têtes :

  • Les céphalées musculaires sont provoquées par tics contractions des muscles du crâne, de la face et du cou dues au stress ou à de mauvaises positions.
  • Les névralgies, qui frappent surtout les hommes, peuvent avoir des déclencheurs multiples, comme l’alcool et le tabac, mais leur véritable origine demeure inconnue.
  • Les céphalées sinusitales sont dues à un engorgement, à une infection ou à une inflammation des sinus.
  • Les migraines résultent de la constriction et de la dilatation des vaisseaux sanguins provoquées par un déséquilibre chimique, avec un grand nombre de déclencheurs possibles.

Ce que peut faire votre médecin contre le mal de tête :

■             Pour une céphalée musculaire, vous prescrire des antalgiques destinés à atténuer ou à faire disparaître la douleur.

■             Pour une céphalée sinusitale, vous prescrire un décongestionnant qui dégagera vos voies nasales.

■             Pour ces deux types de céphalée, vous conseiller du repos, des exercices de relaxation et l’application de compresses alternativement chaudes et froides.

■             Pour une migraine, vous suggérer d’éviter le bruit et les lumières violentes ; vous prescrire des médicaments (comprimés, gélules, suppositoires, solutions nasales) selon la fréquence et l’acuité de vos crises ; vous demander d’arrêter de prendre la pilule et de vous abstenir de consommer du vin rouge, du fromage et du chocolat, qui sont des déclencheurs de ce genre d’affection.

■             Pour une névralgie, vous prescrire des corticostéroïdes, comme le cortisol ou l’hydrocortisone.

■             Dans tous les cas, prendre votre tension, faire vérifier votre vue par un ophtalmologiste et vous adresser à un spécialiste s’il estime que vos céphalées sont le symptôme d’une maladie qui pourrait être plus sérieuse.


Les traitements alternatifs contre le mal de tête :

PRESSOTHERAPIE

■             Vous pouvez atténuer un mal de tête en appuyant légèrement votre majeur, pendant 2 minutes, entre vos sourcils.

■             Pour une céphalée musculaire, posez l’extrémité de vos majeurs à la base de votre crâne, dans les creux situés de part et d’autre de votre colonne vertébrale, et pressez fermement pendant 1 minute.

■             Pour une douleur sur un côté du front, posez un doigt sur le renflement osseux du sourcil correspondant, à environ un tiers de la distance entre l’arête du nez et la tempe ; pressez 1 minute, relâchez, recommencez trois fois.

PLANTES MEDICINALES

Pour combattre la migraine, mâchez chaque jour 1 ou 2 feuilles de matricaire, ou prenez 3 gélules de 125 mg toutes les 4 heures.

Attention ! N’absorbez surtout pas de matricaire si vous êtes enceinte.

AROMATHÉRAPIE

Pour une céphalée musculaire ou une migraine, massez-vous les tempes avec quelques gouttes d’huile de lavande dissoutes dans 2 cuillerées à café d’huile de tournesol. Pour une céphalée de sinusite, remplacez la lavande par de l’eucalyptus.

HOMÉOPATHIE

Ne buvez pas, ne mangez pas, ne fumez pas, ne vous brossez pas les dents 15 minutes avant et après chaque prise de médicament.

■ Pour une céphalée sinusitale : Kali bichromicum 6 CH toutes les 2 heures pendant 2 jours.

■ Si la douleur s’accroît quand vous bougez la tête ou les yeux : Bryonia alba 7 CH tous les quarts d’heure, jusqu’à dix fois.

RÉFLEXOTHÉRAPIE

Pour une céphalée musculaire, pressez votre pouce, pendant plusieurs minutes, sur la bas de votre orteil.

Le point de pression en réflexothérapie est situé à la base de l’orteil.